Découvrir Saint Pardoux-le-Lac, c'est découvrir son histoire à travers les trois communes historiques, ses villages et la commune nouvelle aujourd'hui.

BARRAGE DE LA COUZE
Le1er barrage sur la Couze réalisé par les moines de Grandmont.
Cet étang était en amont du Moulin de la Gorce et couvrait 200 ha. La maison de M. Moreau est en prolongement de l’ancienne digue.
Il allait jusqu’à Vauguenige et au pied de la digue du lac actuel.
Au milieu du XVIIème siècle (vers 1623) la digue a cédé. L’eau a grossi la Gartempe, inondant tout en aval jusqu’à Montmorillon, entraînant des blocs de pierre visibles encore le long de son cours.
Monsieur Frontier propriétaire du Moulin de la Gorce a nettoyé le chemin donnant accès aux vestiges de l’ancienne digue.
Les moines de Grandmont avaient choisi cet emplacement non seulement pour sa configuration topologique mais aussi parce qu’à côté il y avait une carrière: les blocs étaient sur place.
En face de la digue se trouve "lou peu do sé védeu" le Peu des 7 veaux. Une vache prête à vêler s’y était réfugiée : donnant naissance à un mâle, qui devenu adulte a agrandi la famille.
Un "peu "est une terre dénudée où ne pousse que la bruyère.
( Sources: M. Louis Peygnaud De la vallée de Georges Sand aux collines de Jean Giraudoux et l’Abbé Lecler).
A l’époque de l’édification du barrage, le Moulin de la Gorce appartenait aux seigneurs de Monisme. Ce village a été joint à la commune de Saint-Pardoux lors de la formation des départements (décret du 22 / 12 / 1789).

Qui était Pardoux (selon la légende)

Pardoux est le fils d'un paysan de la Marche (la Creuse actuelle). Un jour qu’il allume un feu avec d’autres jeunes bergers près d’un vieux châtaignier creux, l’arbre s’abat sur lui et il perd la vue. Il trouve sa consolation en Dieu. Jeune adulte, il vit en ermite dans cette région, partageant son temps entre la prière et la contemplation des mystères de Dieu. Il reçoit des visiteurs qui apportent des offrandes ou implorent une guérison. Lorsque le comte de Limoges fonde un monastère à Guéret vers 670, il en confie la direction au jeune homme. Pardoux a le don de guérir et poursuit son action bienfaitrice. L’abbé meurt le dimanche 6 octobre 737. Il accomplit de nombreux miracles. « Un voleur de champignon faillit en trépasser. Un paralytique qui implorait en vain saint Martin est acheminé vers Guéret monté sur un âne et aidé de deux serviteurs. Le berceau du filleul de Pardoux s’agite de lui-même. La proverbiale avarice des Auvergnats se trouve punie en la personne de ce Bobolenus qui voulait garder pour lui seul l’eau bénite par Pardoux ». Il est inscrit dans le calendrier de Grandmont à la date du 6 octobre [4].
Sa vie de berger et de guérisseur encourage les dévotions à la fois pour les malades et pour les troupeaux.