Notre Commune


ROUSSAC

Formant la partie la plus occidentale de notre nouvelle commune, elle était  bordée par Châteauponsac, Balledent, Rancon au Nord, Saint-Junien-les Combes à l’Ouest, Berneuil, Nantiat, Le Buis au sud et Saint-Symphorien à l’est et comptait 455 habitants. 
Histoire
La cure de Roussac faisait partie comme la plupart des villages du nord de la Haute-Vienne de l’archiprêtré de Rancon et ce depuis le XIème siècle. Elle appartenait au monastère Saint-Martial de Limoges.
Au XIIIème siècle, Roussac fut élevée au rang de prévôté, celle-ci perdura jusqu’à la fin du XVIème siècle.
La paroisse dépendait sous l’ancien régime du parlement* de Bordeaux, du gouvernement** du Haut-Limousin, de l’élection*** de Limoges et de la sénéchaussée**** du Dorat.
Le presbytère de Roussac fut vendu comme bien national pour 1898fr le 25 messidor de l’an IV
Roussac comptait alors 1174 habitants
En 1829, le 4 novembre, par ordonnance royale, Lagarde et Saint-Gerald furent rattachés à la commune
Le cimetière actuel a été béni en 1875, auparavant un autre existait autour de l’église.
Le maximum de la population de la commune est atteint en 1800, ce qui est exceptionnellement tôt, avec 914 habitants et le minimum en 1990, avec 394 habitants
Toponymie
Les formes plus anciennes du nom de Roussac étaient Rociacus ou Rociaco au XIème siècle puis Rossacus au XIVèmè enfin sous l’influence de la langue d’oïl Roussat.

SAINT PARDOUX
 
La plus peuplée (650 hab.) et la plus orientale, Saint-Pardoux est bornée au nord par Châteauponsac et Bessines sur Gartempe, Razès à l’est et Compreignac au sud.
Son nom est celui d’un ermite aveugle qui évangélisa le limousin au VIème siècle
Histoire
La cure de Saint-Pardoux dépendait également de l’archipretrée de Rancon, mais les curés y étaient nommés par l’aquilaire***** de la cathédrale de Limoges
La  première estimation de la population date de 1686 ou l’on comptait 159 feux, ce qui correspond environ à 1200 habitants. A la fin du XVIIIème siècle la paroisse comptait 1320 habitants, le maximum de population sera atteint en 1841 avec 1505 habitants, et minimum en 1982 avec 462 personnes.
La paroisse dépendait sous l’ancien régime du parlement* de Bordeaux, du gouvernement** du Haut-Limousin, de l’élection*** de Limoges et de la sénéchaussée****de Limoges
Le presbytère fut vendu pendant la révolution au sieur Ruaud-Lafontanelle, futur maire de Saint-Pardoux, le 15 prairial de l’an  IV
Un château était érigé, proche de l’actuelle mairie en direction de Puy bison, il fut détruit « conformément à la loi » le 4 thermidor de l’an II
Des combats violents eurent lieu entre maquisards et forces d’occupation en 1944 à la Brandouille. Une stèle y commémore le sacrifice de trois martyrs.

Lieux remarquables
La halle 
Selon les écrits, la halle de Saint-Pardoux daterait du XIII° siècle, restaurée en 1871. Elle était propriété du seigneur de Saint-Pardoux dont le château occupait l'emplacement de l'actuelle Mairie. Synonyme de marché-couvert, la halle possède une architecture facilitant la circulation et donc la vente. Elle accueillait autrefois une foire avec vente et exposition de bétail chaque 6 octobre.
L’église
Datant du XIIème siècle en style roman, puis au XIIIème siècle achevé en style gothique. Complété au XIXème siècle et enfin au XIXème par les chapelles latérales. Elle a deux originalités : Son to
It, fait de bardeau de châtaignier, et ses peintures murales, assez dégradées datant du XVII et XIXème siècle.
La paroisse dépendait sous l’ancien régime du parlement* de Bordeaux, du gouvernement** du Haut-Limousin, de l’élection*** de Limoges et de la sénéchaussée**** du Dorat
 
* parlement :  Assemblée régionale sous l’ancien régime dépendant directement de la couronne.
** gouvernement : Direction militaire des provinces.
*** élection : Circonscription fiscale
**** sénéchaussée :  Lieu d’exercice de la justice, équivalant de baillage dans le nord de la France    
***** Aquilaire, Chanoine élu chargé de représenter un évêque
Sources :
 Dictionnaire Historique géographique de la Haute-Vienne par André Leclerc © 1902 AD 87
Consultable en ligne AD 87
Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne par Yves Lavalade © LAVAUZELLE mars 2000. Consultable BFM Limoges réf 910.014


Mairie et Ecoles de St Pardoux

Eglise de St Pardoux

Moulin de la Gorce - St Pardoux -

Pont de la Gorce - St Pardoux -

Monuments aux morts de St Pardoux

 

Le monument aux Morts     

 
C’est au cours du conseil municipal du 3 décembre 1922 que les élus de notre village réunis sous la Présidence de Roger Martin DU PUYTISON, maire, ont choisi l’œuvre du sculpteur Charles RICHEFEU, « La Victoire en Chantant ».
Cette statue, haute de 1m78 pour un poids de 495kg fut posée au cours de l’année 1923 par l’entreprise Honnorat de Limoges sous la maitrise d’œuvre de l’architecte J-B BOUCHEMOUSSE.
Le coût de 11 800 Fr a été financé pour un quart par une souscription public et le solde par une dotation municipale.
1 Franc en 1923 correspond approximativement à 50 centimes d’Euro.


SAINT SYMPHORIEN SUR COUZE
 
Situé au centre de notre territoire, bordée par Châteauponsac au nord, Roussac à l’ouest, Le Buis, Thouron, Compreignac au sud et Saint-Pardoux à l’est, elle comptait 251 habitants pour 20km².
Son nom provient du patronyme d’un martyr du IIème siècle.
Durant la révolution elle prit le nom de Marat. Elle s’est appelée Saint-Symphorien avant le décret du 16 aout 1919 qui lui a donné son nom actuel.
Il n’existait pas de gentilé officiel (nom des habitants), bien qu’un auteur du XVème siècle les nommait « Los sent-oforiauds »
 
Histoire.
La cure de Saint-Symphorien faisait partie de la vaste archipretrée de Rancon
La paroisse dépendait sous l’ancien régime du parlement* de Bordeaux, du gouvernement** du Haut-Limousin, de l’élection*** de Limoges et de la sénéchaussée**** de Bellac.
La population de la commune varie de 846 habitants en 1846.

 Il existe deux monuments remarquables :

 

- l’église romane de Saint Symphorien consacré au saint éponyme d’Autin. Elle date des XIV et XVeme siècles.

- La chapelle Saint-Martin de Genouilleras, extrêmement ancienne elle a été restaurée en 1869.
 
Un autre lieu remarquable est la cascade de Grudet, sur le Vincou.  Selon la légende, Saint Martial au cours de l’évangélisation du limousin se serait assis sur le « fauteuil » de l’amas rocheux.

Place de l'église à St Symphorien sur Couze

Rue des écoles - St Symphorien sur Couze -

Etang de Gadore - St Symphorien sur Couze

Chapelle St Martin - St Symphorien sur Couze -